Science & Biodiversité

Importance de l’ADN environnemental pour la biodiversité

Une personne assise tenant des échantillons
L’utilisation de l’ADN demande un certain niveau d’expertise | © U.S. Fish and Wildlife Service - Midwest Region | licensed under CC BY 2.0
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Temps de lecture estimé : 2 minutes

Un article d’Actu Environnement indique que l’ADN environnemental est un outil complémentaire, rapide et peu coûteux pour la biodiversité. Ce qui intéresse les écologues ou les gestionnaires des milieux naturels aquatiques pour le suivi de la biodiversité.

Le suivi da la biodiversité dans des milieux aquatiques

Les traces d’ADN peuvent confirmer la présence d’un individu dans un lieu, permettre d’échantillonner une espèce potentiellement rare, mieux comprendre les capacités d’adaptation d’une espèce. « Les diatomées pourraient également être observées par le prisme de leur ADN », selon l’article. Ces bioindicateurs sont utilisés pour évaluer la qualité des cours d’eau.

Interprétation des résultats

Cette approche comporte des avantages mais nécessite un cadre important pour la biodiversité. En effet, d’importantes compétences en écologie sont nécessaires pour interpréter les résultats.

Il faut notamment faire attention à certains biais. Par exemple, une espèce peut être signalée comme présente alors qu’elle ne l’est pas.

La technique demande également un certain niveau d’expertise car « chaque cas est particulier », selon Tristan Lefebure, chercheur au Laboratoire d’écologie des hydrosystèmes naturels et anthropisés de l’Université de Lyon 1.

Autre difficulté : les acteurs ne collaborent pas tous entre eux. Cela a pour effet de créer des méthodes non standardisées et rend l’accès à des bases de références exhaustives difficile.

L’ADN environnemental
« Les écologues peuvent suivre des traces moléculaires pour repérer des espèces. La clef de cette approche : certaines séquences de fragments d’ADN (« code-barres ADN ») sont caractéristiques d’une espèce.

Après avoir recueilli des échantillons dans l’environnement, les opérateurs améliorent leur possibilité de repérer l’ADN par une étape d’amplification de ces molécules (par PCR). Ils comparent ensuite les résultats à des bases de référence de « code-barres » qui leur permettra de retrouver l’espèce. »

Source : article | Actu Environnement

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