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Comment augmenter son chiffre d’affaires en dératisation ?

Article mis à jour le 1 juillet 2025

Multiplier les interventions ne suffit pas à augmenter son chiffre d’affaires en dératisation. Pour Kévin Granada (Kosmos 3D) et Vincent Ergen (Hyptis Consult), la rentabilité passe par une stratégie claire : prestations complémentaires ciblées, sélection rigoureuse des clients, optimisation terrain et pilotage par indicateurs. Des leviers concrets pour bâtir une activité 3D plus stable et rentable.

Développer des prestations complémentaires en restant centré sur la dératisation

Pour Kévin Granada (Kosmos 3D), augmenter son chiffre d’affaires en dératisation passe d’abord par la valorisation des prestations complémentaires : rebouchage, pose de grilles, nettoyage, désinfection. Ces interventions, souvent liées à une infestation de rongeurs, renforcent la sécurité du site tout en positionnant le prestataire comme un expert global.

Vincent Ergen (Hyptis Consult) ajoute une dimension stratégique : discuter avec le client permet de révéler des besoins latents. Le proofing, la désinfection ou les audits doivent être perçus comme des extensions naturelles du métier, non comme des options.

Tous deux insistent : rester centré sur la gestion des nuisibles est essentiel. Élargir son offre n’a de sens que si les prestations restent directement liées à la problématique initiale. La cohérence métier conditionne la crédibilité — et donc la rentabilité.

Mieux choisir ses clients en gestion des nuisibles

Segmenter sa clientèle est un levier stratégique pour augmenter la rentabilité d’une entreprise de dératisation. Selon Vincent Ergen (Hyptis Consult), s’appuyer uniquement sur des clients particuliers expose à une forte dépendance à la publicité, à une volatilité commerciale et à des marges souvent trop faibles.

Diversifier son portefeuille – entre particuliers, collectivités, syndics, restaurateurs ou établissements sensibles – permet de lisser l’activité sur l’année, de proposer des offres adaptées, et de structurer ses revenus autour de contrats récurrents plus stables.

Kévin Granada (Kosmos 3D) rappelle que tout client n’est pas bon à prendre. Certaines interventions ponctuelles, éloignées ou peu fiables, peuvent coûter plus cher qu’elles ne rapportent. Mieux vaut concentrer ses ressources sur des segments solides, mieux organiser ses tournées, et ainsi optimiser charge mentale et rentabilité.

Comment organiser son activité  pour améliorer sa rentabilité en lutte anti-nuisible ?

Pour augmenter son chiffre d’affaires dans le secteur de l’hygiène publique, il ne suffit pas de multiplier les interventions. Comme le montrent les retours de Kévin Granada et Vincent Ergen, la croissance passe par une combinaison de leviers maîtrisés :

  • proposer des prestations complémentaires sans sortir de son cœur de métier ;
  • travailler avec des clients adaptés à sa structure, en diversifiant ses segments ;
  • organiser ses tournées pour limiter les pertes de temps et d’énergie ;
  • suivre ses indicateurs opérationnels pour piloter en connaissance de cause.

Dans la gestion des nuisibles, la rentabilité ne dépend plus seulement du savoir-faire technique. Elle repose sur une stratégie claire, un ciblage client pertinent et une organisation rigoureuse. Pour développer une entreprise de dératisation performante, il faut penser modèle économique, pilotage terrain et vision à long terme. C’est là que se joue la différence entre simple exécution… et croissance durable.

Source : Le Club Des Dératiseurs

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