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Révélations sur des produits antiparasitaires d’un autre temps !

Étiquetage des produits Biocide d’époque
@scf

En matière de lutte antiparasitaire, l’examen de produits et de produits et contenants de pesticides d’époque et obsolètes peut être riche d’enseignements. Depuis plus de vingt ans, les chercheurs tentent de comprendre le mystère de la disparition des punaises de lit dans la seconde moitié du XXe siècle et de leur réapparition au début du XXIe siècle. De nombreux changements sont intervenus au fil des ans, tant au niveau des nuisibles que de la réglementation. Certains produits ne sont plus disponibles en raison de réglementations plus strictes, du aux  effets nocifs découverts sur la santé humaine, l’environnement et les animaux. L’évolution de la réglementation et la baisse de la demande ont conduit au retrait de produits potentiellement dangereux des rayons des magasins et autres distributeurs. La découverte de ces produits d’une autres époque nous rappelle pourquoi les procédures et règles de sécurité sont essentiels dans le métier de l’hygiène publique. Une analyse critique de ces reliques révèle comment produits et étiquettes diffèrent des normes actuelles, offrant ainsi de précieuses leçons.

Comment s’est fait la découverte de ces pesticides obsolètes dans la lutte  antiparasitaire ?

Les produits biocides d’antan étaient souvent stockés dans les caves, les garages, les greniers, les hangars ou même au fond des placards de cuisine, et parfois en grande quantité. Ils étaient souvent oubliés jusqu’à ce qu’un événement oblige la famille ou amis à vider la maison.

Une méthode courante pour se débarrasser rapidement de ces objets consiste à organiser une vente de succession, permettant au public d’accéder à toutes les parties de la maison, y compris les coins les plus reculés, pour se procurer tout ce qui peut être emporté physiquement.
Les participants à ces ventes sont généralement à la recherche de trésors cachés tels que des antiquités, des bijoux et des meubles. Cependant, certains, recherchent des éléments historiques qui ne peuvent pas toujours être trouvés ailleurs, tels que des solutions anti nuisibles obsolètes utilisés contre les punaises de lit.

Ces vieux pesticides nous apprennent beaucoup, notamment l’évolution des étiquettes des produits actuels, les modes d’utilisation obsolètes, la nécessité d’une réglementation empêchant les allégations trompeuses, les dangers potentiels des compositions et l’impact de la formulation sur la toxicité. Lorsque vous lisez des informations sur ces pesticides non homologués et sur la manière dont ils diffèrent des produits actuels, n’oubliez jamais de lire et de suivre attentivement les instructions figurant sur l’étiquette. Il est conseillé de ne jamais utiliser un pesticide à des fins non prévues et de ne jamais appliquer un pesticide obsolète ou non homologué sans l’approbation d’autres autorités de réglementation.

Évolution des étiquettes : un passé à retracer 

La réglementation des pesticides a également une histoire riche. Les premières lois datent de plusieurs décennies, autorisant des normes de fabrication et imposant des étiquettes sur les produits pesticides. Aujourd’hui, des exigences en matière d’étiquetage des produits pesticides, avec cinq informations essentielles ont été clairement définies. Voici 5 éléments d’information qu’une étiquette de produit pesticide enregistré doit contenir : 

  1. L’identité du produit
  2. L’usage du produit
  3. Les conditions d’emploi et de restriction
  4. Classement toxicité et écotoxicité
  5. Détails du classement toxicologique sur l’étiquette

 

Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles

La matière active à haut risque : une vigilance de tous les instants

Les étiquettes des pesticides de nos jours fournissent des informations sur la matière active   en mettant l’accent sur la sécurité. Ces derniers peuvent parfois avoir des effets non désirés sur l’environnement et la santé humaine. Les autorités  annulent parfois des substances actives spécifique au sein de classes de pesticides plus larges. Parfois, c’est toute une classe de pesticides qui est supprimée en raison des risques potentiels qu’elle présente.

L’utilisation de substances actives interdites à haut risque présentent de graves dangers pour les utilisateurs et le personnel des magasins. Les produits pesticides périmés, même si l’étiquette ne mentionne pas la présence de punaises de lit, contiennent parfois des ingrédients actifs autrefois utilisés contre ces nuisibles, tels que le DDT, le malathion et le chlordane.

Décryptage des formulations d’époque  présentes dans la lutte anti nuisibles

A première vue, les produits pesticides obsolètes semblent parfois similaires à ceux utilisés de nos jours. Cependant, une analyse attentive des étiquettes révèle souvent des différences majeures. Ces différences se situent notamment au niveau des principes actifs et inactifs.
Les variations peuvent sembler mineures, mais elles influencent l’efficacité contre les nuisibles et notre sécurité. Les autorités  examinent attentivement tous les aspects des formulations lorsqu’elles approuvent les homologations.

Différents types de lieux d’occupation semblent abriter différents types de produits, ce qui soulève des questions par rapport à la gestion des nuisibles d’antan à ceux d’aujourd’hui.

Il est essentiel de se rappeler que l’utilisation de pesticides non homologués, qu’ils soient anciens ou d’occasion, est dangereuse. Même les produits homologués mais anciens ne sont pas sans risque, car leur contenu peut avoir été altéré.

La règle d’or reste la suivante : lire et suivre les instructions figurant sur l’étiquette.
Celle-ci fait loi, mais il est important de noter que les étiquettes d’antan ne sont pas équivalentes à celles d’aujourd’hui. La prudence est donc de mise pour assurer la sécurité de tous les acteurs de la lutte antiparasitaire.

Source : J R. Gordon

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