Environnement de travail

Comment créer une entreprise de dératisation ?

Travailleur de la lutte antiparasitaire debout avec pulvérisateur à la main

Le contrôle des espèces envahissantes est un secteur porteur. Bien des articles de presse évoquent notamment la difficile gestion des rats dans les centres urbains. Le besoin est donc là, et de nombreuses entreprises de dératisation voient le jour. Toutefois, se lancer dans un tel projet requiert un minimum de préparation. Il faut apprendre les rouages du métier et connaître les mesures administratives en vigueur.

Comment devenir dératiseur ?

La dératisation relève non seulement d’une question d’hygiène publique mais également de sécurité alimentaire. Avant de créer une entreprise et se lancer sur le marché de la 3D en France, des prérequis sont indispensables.

Désinfection, désinsectisation, dératisation en France, 1 formule 3 en 1

Pour commencer, le métier de dératiseur est indissociable des missions liées à la désinfection et à la désinsectisation. Ces différents procédés font partie du plan de sanitation mis en œuvre au sein des habitations et des entreprises afin d’assurer le contrôle des populations animales. Aussi, les tâches afférentes y sont distinctes les unes des autres.

L’essentiel à retenir sur les différentes étapes en rapport avec la dératisation

Dératiser un milieu consiste à éradiquer les espèces invasives telles que les rongeurs, plus spécifiquement les rats et les souris. Cette tâche vise généralement à réduire le risque nuisible lié à leur envahissement et à limiter leur multiplication.

La dératisation se déroule selon les étapes suivantes :
• identification du type d’organisme nuisible (s’assurer de la présence effective de rongeurs) ;
• réalisation d’un état des lieux, l’évaluation des dégâts ;
• détermination d’une solution appropriée au problème ;
• mise en œuvre de mesures adaptées (il s’agira en général d’un ensemble de mesures et l’application d’un produit biocide sera le dernier recours).

Les aptitudes indispensables au métier de dératiseur

Pour mettre en place une entreprise de dératisation, il est nécessaire de prendre en compte un certain nombre de prérequis.

Sur le plan personnel

Le métier de dératiseur nécessite un parfait état de santé combiné à une bonne condition (sur les plans physique et moral). Par ailleurs, il implique une totale assurance vis-à-vis des rongeurs et des insectes. Il faut aussi savoir que dans bien des cas, le dératiseur devra utiliser des produits biocides chimiques. Dans ce cas, il devra absolument porter des EPI (Equipement de protection individuelle) et se conformer strictement aux instructions fournies par le fabricant du produit.

Sur le plan des compétences

Il n’existe pour le moment aucune formation pour devenir dératiseur. Mais il peut suivre des formations qui aboutiront sur un CAP ou un BEP en Hygiène et Environnement. Des CQP (Certificat de qualification professionnelle) viennent de voir le jour et des organismes de formations vont incessamment proposer cet accès privilégié au métier.

Il peut être intéressant d’ajouter des qualifications dans le domaine de l’électricité et des risques chimiques.

En outre, le dératiseur doit présenter des aptitudes comme :
• la connaissance et la maîtrise des différentes techniques de dératisation ;
• l’apprentissage des méthodes utiles à la capture des rongeurs ;
• la capacité à coordonner un travail d’équipe.
Sur le terrain, le dératiseur devra aussi avoir des compétences inhérentes au métier : lire un plan, utiliser les outils informatiques et digitaux dans le cadre de sa mission, conseiller son client, expliquer ce qu’il fait et pourquoi, travailler en équipe…

La mise en place proprement dite de l’entreprise

La détention d’un certificat Certibiocide est obligatoire. Il atteste de l’aptitude du dératiseur à manipuler des produits biocides. Il convient de disposer également d’un Certificat d’Aptitude à la Conduite En Sécurité. Aussi, l’entreprise devra souscrire à une Assurance Responsabilité Civile Professionnelle.
La création d’une entreprise de dératisation est subordonnée à des exigences en matière de traitement des déchets. En ce qui concerne le statut juridique de celle-ci, plusieurs options sont envisageables : l’EI, l’EIRL, l’EURL, le SASU, etc. Il peut également s’agir d’une micro-entreprise.

Ensuite il faut choisir son véhicule 3D, nous avons un article qui va tout vous expliquer pour choisir le bon véhicule.

Lire aussi : Comment décider s’il faut vendre son entreprise ?

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