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Rongeurs : le point sur le monitoring connecté

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© Gerd Altmann | Pixabay
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Divers systèmes connectés pour la surveillance des rongeurs sont déjà au point ou en cours de développement. Pour cela, nous avons Capteurs, réseaux sans fil et applications qui inspectent les lieux, préviennent les techniciens en cas de besoin et éditent même des rapports d’intervention. Toutefois, l’industrie de la lutte antiparasitaire apprend à se servir du monitoring connecté en constante évolution. Par ailleurs, elle concerne aussi bien les rongeurs que les autres nuisibles. Mais il y a fort à parier que les objets connectés s’intégreront à plus ou moins long terme également dans la lutte contre les insectes et les volatiles. Un article de Pest Control Technology fait le point. En voici une interprétation.

Différents mais semblables

Ces systèmes sont conçus pour surveiller à distance l’activité des rongeurs dans les pièges et les stations d’appâts. Ils réduisent le coût de la main-d’œuvre. Ils permettent aux techniciens d’être plus disponibles pour leurs clients.

En général, les capteurs sont fixés aux dispositifs de contrôle des rongeurs (pièges ou poste d’appâtage). Ils repèrent la présence d’un animal ou la fermeture d’un piège. Ils transmettent ces données à un téléphone portable, une tablette ou un ordinateur par SMS, application ou e-mail.

Les techniciens, instantanément alertés s’il y a une capture ou une activité de rongeurs, peuvent agir au plus vite : enlever les cadavres, améliorer la protection, changer les appâts.

Ce n’est pas le cas avec des pièges qu’il faut contrôler manuellement et  périodiquement…

Plus attractif… pour les techniciens

Pas facile en effet pour les techniciens de passer leurs journées à vérifier des pièges. Le recrutement d’une main-d’œuvre de qualité est d’ailleurs problématique : le métier est jugé peu attractif.

Le monitoring à distance peut réduire le nombre des visites de contrôle, si aucune activité n’est enregistrée. On économise donc du temps et de l’argent.

Et les techniciens reconnaissent eux-mêmes qu’ils dédient ce temps gagné à effectuer un travail d’analyse autrement plus intéressant que la vérification des boites. Plus de satisfaction au travail, donc.

Plus précis

Entre deux visites de contrôle, les conditions peuvent changer considérablement. Le diagnostic peut s’en trouver faussé.

Des données en temps réel sont un outil supplémentaire pour déterminer la cause de la problématique de rongeurs dans l’établissement du client car elles apportent des éléments sur ce qui s’y passe (livraisons de produits, pratiques des employés, etc.).

Plus facile

En interprétant correctement ces mêmes données, les techniciens peuvent planifier leur visite chez le client et commander du matériel, le cas échéant. De plus, elles génèrent facilement des rapports de tendance et de la documentation, une traçabilité importante à la fois pour le client et le prestataire.

Plus sûr

Dans les zones sensibles et/ou difficiles d’accès (faux-plafonds, greniers, etc.), le contrôle des dispositifs prend beaucoup de temps. Ces visites de contrôle perturbent les équipes de travail en place. Elles représentent aussi souvent un risque en matière de sécurité.

C’est un problème qui ne se pose pas avec le monitoring connecté.

Quelques questions à se poser

Cette technologie pourrait bien changer la lutte anti-rongeurs telle que nous la connaissons. Les professionnels de la lutte antiparasitaire doivent donc s’interroger. Quels impacts ces appareils connectés auront sur les protocoles ?

Et sur le business ? Et quel système, le cas échéant, correspond le mieux aux besoins de l’entreprise et du client ?

On peut légitimement se demander si les applicateurs veulent recevoir un message à chaque souris attrapée. Que se passe-t-il si un client fait installer des capteurs sur plus de 100 dispositifs ?

Est-ce qu’on laisse tout tomber si on reçoit une alerte ? Et si on n’y va pas, est-ce que pour autant on peut échapper à la visite de contrôle ? Beaucoup pensent que la technologie ne remplacera pas l’inspection du technicien. Bien du travail doit encore être fait manuellement, fort heureusement ! N’oublions pas qu’il y a un professionnel derrière chaque dispositif connecté.

Source : Pest Control Technology

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