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D’après une recherche publiée dans Current Biology, les répulsifs synthétiques rendent les humains invisibles aux moustiques. Car ils diminuent la quantité d’odeurs volatiles atteignant leurs neurones olfactifs.
Observer le système olfactif des moustiques
En effet, le mode d’action de la plupart des répulsifs reste inconnu. Cela dû principalement à la difficulté de surveiller. Et la façon dont le système olfactif des moustiques réagit aux odeurs répulsives.
D’après une recherche publiée dans Current Biology, des scientifiques de l’Université John Hopkins (Baltimore) ont appliqué une technique d’ingénierie génétique (l’imagerie calcique) sur plusieurs spécimens d’Anopheles coluzzii.
Ceci afin de visualiser directement les réponses neuronales de tous les organes olfactifs. Même l’antenne des moustiques face aux répulsifs les plus courants.
Répulsifs naturels vs répulsifs synthétiques
D’après les résultats, les répulsifs naturels – la citronnelle et l’eugénol – activent fortement les neurones récepteurs olfactifs des insectes à de faibles concentrations.
Le DEET (N, N-diéthyl-méta-toluamide) et l’IR3535 n’activent pas les neurones récepteurs olfactifs d’An. coluzzii. De plus, l’icaridine ne les active que faiblement et à des concentrations élevées.
En revanche, les répulsifs synthétiques semblent réduire la quantité d’odeurs atteignant l’antenne du moustique.
L’homme invisible !
Les répulsifs synthétiques, lorsqu’ils sont physiquement mélangés avec des substances odorantes stimulantes d’origine humaine, exercent principalement leur mode d’action olfactif en diminuant la quantité d’odeurs volatiles atteignant les neurones olfactifs des moustiques.
Ils perturberaient donc le profil chimique des signatures odorantes de l’hôte à la surface de la peau, rendant les humains invisibles aux Anopheles.
Sources : Le résumé de leur étude est en anglais
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