
La lutte contre les nuisibles dans les restaurants et métiers de bouche est un enjeu majeur pour garantir la sécurité alimentaire et respecter les normes HACCP. Ancien restaurateur, Jean‑Xavier Monvoisin est aujourd’hui technicien hygiéniste. Il partage son expérience : comment comprendre les risques, éviter les erreurs et adopter les bonnes pratiques pour garder les nuisibles sous contrôle tout en restant conforme à la réglementation.
Pourquoi la lutte contre les nuisibles HACCP est-elle essentielle ?
Dans les restaurants, la présence de nuisibles peut avoir des conséquences lourdes :
- sécurité alimentaire compromise : contamination des aliments par des rongeurs ou insectes;
- impact sur la réputation : une vidéo ou un post sur les réseaux sociaux peut ruiner l’image d’une enseigne en quelques heures;
- sanctions réglementaires : non-respect des normes HACCP, audits et inspections peuvent entraîner des avertissements ou même des fermetures administratives.
Aujourd’hui, mettre en place une stratégie efficace de lutte contre les nuisibles HACCP n’est plus un choix, c’est une obligation. Prévention, suivi régulier et interventions rapides sont essentiels pour garantir la sécurité des consommateurs et la conformité aux normes.
Le parcours de Jean‑Xavier : de restaurateur à dératiseur
Avant de devenir dératiseur, Jean‑Xavier a passé plus de 10 ans dans la restauration. Il a dirigé jusqu’à 3 points de vente à Paris avec 45 salariés. Mais après la crise sanitaire, l’activité a fortement ralenti : « Post‑Covid, tout le monde le sait, la restauration, c’est compliqué. Je n’y ai pas échappé ». Face aux difficultés, il décide finalment de mettre en vente ses établissements entre juin et juillet 2024 et décide de se réorienter.
Son expérience dans la restauration devient alors un atout déterminant pour lancer son activité. Connaissant parfaitement les attentes, les contraintes et les rythmes des restaurateurs, il sait comment adapter ses interventions. Il explique : « Je connais vraiment exactement leurs attentes. Je sais où sont les problèmes tout de suite ». Cette expertise lui a permis de se développer rapidement : il gère aujourd’hui une centaine d’établissements sous contrat seulement quelques mois après son lancement.
Ce parcours illustre l’importance de comprendre le milieu agroalimentaire pour proposer des solutions efficaces. En connaissant les codes, les horaires et les besoins spécifiques des professionnels, Jean‑Xavier a su construire une relation de confiance et offrir un service plus adapté que ses concurrents.
Comment choisir un technicien hygiéniste conforme HACCP ?
Dans le domaine de la restauration, les établissements ont des exigences élevées vis‑à‑vis de leurs prestataires en dératisation. Pour Jean‑Xavier, la priorité est claire : « L’honnêteté, déjà pour commencer. Que ce soit au niveau tarifaire… et sur ce qui se passe réellement ». Les restaurateurs veulent une transparence totale : inutile de facturer des consommations inexistantes ou de cacher l’absence d’infestation. Cette confiance est la base d’une relation durable.
La réactivité arrive ensuite. Beaucoup d’établissements se plaignent de prestataires qui tardent à intervenir. Comme l’explique Jean‑Xavier : « Beaucoup de clients que je récupère, du top 3 des plaintes, c’est “on les appelle, ils ne viennent pas”. Le client, il t’appelle, trois jours, il faut que tu sois mieux ». Dans un secteur où la réputation peut être mise en danger en quelques heures, les délais doivent être courts et les interventions adaptées aux horaires des établissements.
Enfin, les restaurateurs attendent des résultats fiables et durables. Un bon prestataire doit savoir identifier les causes de l’infestation, proposer des solutions adaptées et assurer un suivi régulier pour éviter toute réapparition des nuisibles. La dératisation en milieu agroalimentaire ne se limite donc pas à un simple traitement : elle repose sur une approche globale, personnalisée et efficace.
Quelles sont les bonnes pratiques pour réussir une dératisation dans un restaurant ?
Une dératisation efficace dans une cuisine professionnelle ne se limite pas à poser des appâts. Elle demande une organisation rigoureuse, une planification précise et une parfaite compréhension du fonctionnement des établissements. Respecter les contraintes des professionnels est essentiel pour limiter l’impact sur leur activité.
Parmi les bonnes pratiques, l’adaptation aux horaires spécifiques joue un rôle clé. Éviter les heures de forte affluence, comme « entre midi et 14 h », et intervenir dans des créneaux plus calmes permet d’assurer discrétion et efficacité. Cette souplesse améliore la qualité du service et renforce la satisfaction des clients.
La réussite d’une dératisation en milieu agroalimentaire repose enfin sur une méthode personnalisée. Chaque établissement a ses particularités : analyser les zones à risque, identifier les points d’entrée et adapter les techniques utilisées sont indispensables pour garantir des résultats durables et protéger la réputation des entreprises.
Source : Le Club Des Dératiseurs
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