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Le choix du bon distributeur en gestion des nuisibles

Choisir un distributeur en dératisation
@LCDD

Article mis à jour le 26 mai 2025

Dans le secteur de la gestion des nuisibles, choisir un bon distributeur est bien plus qu’une question de prix. Rapidité de livraison, conseil technique, disponibilité des stocks, relation de confiance : autant de critères qui influencent directement la qualité de service sur le terrain. Dans ce deuxième épisode du podcast Le Club des Dératiseurs, Vincent Ergen échange de nouveau avec Kévin Granada Rios (Kosmos 3D) et Benoît Cottin (Biofox), deux dirigeants expérimentés dans le domaine de la gestion des nuisibles. Ensemble, ils détaillent ce qu’ils attendent d’un fournisseur de produits biocides et de matériel, les points de vigilance à ne pas négliger et leurs retours concrets de terrain.

Les critères essentiels pour choisir son distributeur en dératisation

Pour un professionnel de la gestion des nuisibles, un distributeur ne se limite pas à la vente de produits biocides. C’est un partenaire stratégique qui impacte directement la qualité de service. Kévin et Benoît identifient plusieurs critères incontournables :

  • Un catalogue complet : biocides, EPI, matériel de proofing, consommables… La centralisation des achats auprès d’un seul fournisseur facilite le quotidien et limite les ruptures.
  • Une relation commerciale de confiance : avoir un interlocuteur réactif et accessible, capable de conseiller sur des produits spécifiques, notamment en phyto, est essentiel pour gérer les aléas du terrain.
  • Une logistique fiable : des délais de livraison courts (24 à 48 h) sont cruciaux dans une activité à flux tendu. Sans cela, la perte d’un chantier est un risque réel.
  • La proximité : connaître personnellement son commercial permet de fluidifier les échanges et d’obtenir des solutions rapides en cas d’imprévu.

Dans un secteur où l’urgence et la réactivité font partie du quotidien, ces critères font souvent la différence entre un fournisseur ordinaire et un véritable partenaire de confiance en gestion des nuisibles.

S’adapter au terrain : entre stock tampon et livraison express

Dans la réalité du métier, les professionnels de la désinsectisation et de la dératisation travaillent souvent à flux tendu. Les besoins évoluent quotidiennement, et la capacité à répondre rapidement à une urgence dépend directement du distributeur. Kévin et Benoît expliquent comment ils organisent leur gestion de stock au plus près du terrain :

  • Un stock tampon est maintenu avec des seuils d’alerte sur les produits essentiels, pour assurer une continuité minimale d’activité.
  • Des commandes ponctuelles sont nécessaires pour des interventions spécifiques (traitement moustiques, fumigènes, etc.), rarement anticipables.
  • Le véhicule devient un espace hybride : à la fois bureau, entrepôt mobile et réserve de dépannage, surtout au démarrage de l’activité.
  • Les délais de livraison sont décisifs : une prestation contre les punaises de lit ne peut pas attendre 10 jours. Si le produit n’est pas livré dans les 48 heures, le contrat peut être perdu.

La capacité d’un distributeur à livrer vite, à proposer des produits en dépôt local ou à répondre à des volumes urgents (pico-pigeons, boîtes à rats, gels…), est un critère opérationnel majeur dans le quotidien d’un prestataire en hygiène publique.

Faire le bon choix de produit en contrôle des nuisibles : AMM, tests terrain et usage concret

Le catalogue d’un distributeur peut contenir des centaines de références. Mais comment un professionnel de la gestion des nuisibles choisit-il ses produits ? Pour Kévin et Benoît, plusieurs éléments entrent en jeu, entre réglementation, retour terrain et pratique métier.

  • L’AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) reste la base : produits biocides, AMM transitoires ou simplifiées… Le cadre réglementaire est clair et doit être maîtrisé par le professionnel, qui reste responsable du choix final.
  • L’usage concret sur le terrain prime souvent sur les fiches techniques. Certains produits (comme les fumigènes) peuvent être utilisés plus pour rassurer un client – par exemple une crèche – que pour leur efficacité réelle.
  • Le besoin ponctuel vs. le stock permanent influence aussi le choix. Certains produits ne sont commandés que pour une intervention spécifique, et doivent donc être rapidement disponibles sans forcément être stockés.
  • La proximité des dépôts ou hubs permet de récupérer rapidement des petites quantités (cartons de gels, boîtes, appâts…), ce qui est particulièrement utile pour les structures en phase de croissance.

La diversité des usages, la pression des clients finaux (comme l’ARS ou les responsables d’établissement), et les contraintes logistiques font du distributeur un acteur-clé dans la réactivité et l’efficacité des traitements.

Workshops et webinaires dans le secteur de l’hygiène publique

Pour Kévin et Benoît, les actions de formation ou de présentation proposées par les distributeurs jouent un rôle complémentaire, mais doivent être bien pensées. Les workshops sont perçus comme des moments utiles : ils permettent de rencontrer les distributeurs, d’échanger directement avec les fabricants et de tester les produits dans des conditions proches du terrain. Le format présentiel est privilégié, car il correspond mieux à la réalité du métier.

À l’inverse, les webinaires sont jugés moins pertinents. Trop théoriques, trop éloignés du geste métier, ils ne répondent pas aux attentes des professionnels, qui restent très attachés à la manipulation concrète du matériel. Pour que ces formats soient utiles, il faudrait qu’ils soient accompagnés de démonstrations terrain, de retours d’expérience applicables et d’une meilleure communication sur les résultats des tests effectués en conditions réelles.

Les professionnels de la dératisation sont avant tout des techniciens de terrain. Ce qu’ils attendent, ce sont des formats pratiques, concrets, utiles pour leurs interventions quotidiennes.

Distributeurs et technicien hygiéniste : bâtir une relation utile et durable

Le choix d’un distributeur est un levier stratégique dans le quotidien d’un désinsectiseur. Au fil de cet épisode, Kévin et Benoît rappellent que les critères qui comptent vraiment dépassent le simple prix.

Catalogue complet, conseils techniques, proximité relationnelle, délais de livraison courts, stock disponible… autant d’éléments qui permettent aux professionnels de la dératisation, désinsectisation et désinfection de rester réactifs et efficaces sur le terrain. Et au-delà des produits, les distributeurs sont aussi attendus sur des formats de formation concrets, en lien direct avec les problématiques du métier.

Source : Le Club Des Dératiseurs

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