Restaurants : comment réussir la lutte contre les nuisibles et éviter les sanctions ?

Article mis à jour le 10 septembre 2025
En restauration, la dératisation est vitale. Infestations, contrôles d’hygiène, risques de fermeture : un simple oubli peut coûter très cher. Avec l’expérience de Jean-Xavier, ancien restaurateur devenu expert, découvrons comment protéger efficacement son établissement.
Pourquoi une dératisation dans les restaurants est-elle cruciale ?
La présence de nuisibles dans un restaurant n’est jamais anodine. Souris ou cafards peuvent provoquer non seulement une perte de clientèle, mais aussi un contrôle d’hygiène défavorable et, dans certains cas, une fermeture administrative immédiate.
Jean-Xavier raconte l’exemple d’un restaurateur ayant ouvert sans contrat de dératisation. Deux mois plus tard, un contrôle révèle la présence de rongeurs. Quelques semaines après, un client tombe malade à cause d’une contamination à la listeria, liée aux excréments de souris. Résultat : fermeture de l’établissement et un lourd impact financier impossible à couvrir par les assurances.
Cette histoire illustre un point essentiel : la lutte contre les nuisibles en restaurant doit être anticipée dès l’ouverture. Attendre le premier problème, c’est prendre le risque de mettre en danger la santé des clients et la pérennité de l’entreprise.
Quel contrat choisir pour une lutte efficace contre les nuisibles en restaurant ?
Tous les restaurants doivent avoir un contrat de dératisation, mais tous ne garantissent pas une protection réelle. Comme le souligne Jean-Xavier : « Il y en a beaucoup qui me disent je veux juste un passage, je m’en fous, mais je veux juste mon truc en cas de contrôle. » Ce type de contrat “papier” ne protège pas l’établissement et expose directement à des risques sanitaires ou à une fermeture.
Un vrai contrat doit prévoir un suivi régulier. « Pour moi, le minimum vraiment, c’est six passages. C’est vraiment le grand minimum », explique Jean-Xavier. Idéalement, il s’agit d’un contrat mensuel avec 12 passages, et jusqu’à deux interventions par mois pour les brasseries fortement contrôlées.
Le choix d’un contrat ne doit donc pas être réduit à son coût ou à un simple justificatif administratif. La fréquence, le sérieux des interventions et la réactivité du prestataire sont les clés d’une lutte efficace contre les nuisibles en restaurant.
Comment assurer une lutte durable contre les nuisibles en restaurant ?
La lutte contre les nuisibles ne peut pas reposer uniquement sur le prestataire. Comme le rappelle Jean-Xavier : « Le client, c’est ton partenaire. S’il ne joue pas le jeu, t’as beau être le meilleur du monde, ça n’arrivera pas. » L’hygiène quotidienne, la rigueur du personnel et l’application des recommandations sont indispensables pour garantir des résultats durables.
Un autre point clé est le proofing, c’est-à-dire l’étanchéité des locaux pour empêcher l’entrée des rongeurs. C’est souvent la partie la plus difficile à faire accepter aux restaurateurs, car elle implique des travaux supplémentaires. « Le plus difficile pour moi aujourd’hui, la chose la plus importante à faire comprendre, c’est sur le proofing. »
La réussite de la lutte contre les nuisibles en restaurant repose donc sur une approche globale : hygiène stricte, locaux sécurisés et interventions adaptées aux contraintes de chaque établissement. Mettre en place un contrat sérieux et travailler main dans la main avec un prestataire de confiance, c’est la meilleure façon de protéger sa clientèle, d’éviter les sanctions et de préserver son image.
Source : Le Club Des Dératiseurs
ÉCRIVEZ-NOUS
Avez-vous des nouvelles sur le secteur 3D, que vous souhaitez partager avec nous?
communication@hamelin.info